Messire Jeanbon Saint-André qui signe habituellement : André Jeanbon ministre du Saint Evangile (Grand fo

Le 10 décembre 1813, mourait à Mayence Jeanbon Saint-André. Il y terminait sa vie en tant que préfet de Napoléon sans jamais avoir renié ses convictions de conventionnel et de républicain. C'est cet aspect de savie que l'on connaït le mieux. Ce que l'on connaït moins, c'est sa vie dans la cité d'Ingres où il fut le second pasteur de l'Eglise Réformée de Montauban et où il est né en 1749, Grand-Rue-Villenouvelle. Comme bon nombre de nos compatriotes le savent, Montauban a un passé protestant très ancien et les liens avec la religion réformée sont toujours restés très forts. C'est tout le mérité de l'ouvrage du docteur André Serres d'avoir mis en lumière cet aspect méconnu de la vie de Jeanbon Saint-André. Sa vie en tant que conventionnel ne s'explique pas, en effet, sans sa vie de pasteur protestant. C'est ce que nous apprend cet ouvrage écrit à partir des notes d'Edouard Rabaut, lui aussi pasteur à Montauban au XIXe siècle.