TUILE A LOUPS (LA) (NE) (Poche)

Dans une campagne isolée coule la vie paysanne avec rires et pleurs entre l'été 1908 et l'épouvantable hiver 1910. Été 1908 : entre parties de pêche, braconnage et amours champêtres, Jean-Marc Soyez retrace dans cette première partie le quotidien heureux des paysans d'un autre siècle. Hiver 1910 : la « tuile à loups » résonne, la tempête terrible qui s'abat va faire descendre les loups, poussés par la famine. Le village attend l'invasion, prévenu par Ravenelle, le rebouteux. Le préfet, averti, ne croit pas au danger annoncé et dépêche un enquêteur sur les lieux. Le village se divise entre le rebouteux, qui s'appuie sur les vieilles traditions pour défendre les hommes contre les bêtes, et le jeune fonctionnaire, fort de ses connaissances « rationnelles » apprises sur les bancs de l'école. Entre l'héritage ancestral et le savoir moderne, Jean-Marc Soyez se fait l'arbitre d'un combat éternel. La tempête démente hurla une bonne partie de la nuit. Terrorisés, les gens de tout le pays du Boischaut avaient veillé. Les loups trottaient dans toutes les cervelles, laissant des marques profondes. La nouvelle avait laissé tout le monde stupéfait, abattu. Depuis le temps qu'on n'avait plus entendu parler de ces bêtes maudites, on croyait qu'elles avaient disparu !