Le Guerrier de porcelaine (Grand format)
- Mathias Malzieu
- Mathias Malzieu
- Romans et nouvelles
Date de parution
12/01/2022
Editeur
Albin Michel
Format
Grand format
« Mon père voyageait beaucoup et rapportait toujours de très bonnes histoires, qu'il racontait avec implication et malice... Mais sa plus grande histoire commençait par sa traversée de la ligne de démarcation, caché dans une charrette à foin. »
En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Émile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce Guerrier de porcelaine, son roman le plus intime où, alliant humour et poésie, il retrace l'enfance de son père et s'interroge sur les liens puissants de la filiation.
Auteur(s) | Mathias Malzieu |
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Date de parution | 12/01/2022 |
Nombre de pages | 235 |
URL Ebook | https://e-librairie.leclerc/product/9782226471895_9782226471895_10029 |
Dimensions (cm) | 15 x 21 x 2 |
Editeur | Albin Michel |
Poids du produit | 306 g |
Format | Grand format |
EAN | 9782226470379 |
Collection | Romans français |
Genre (littérature) | Romans et nouvelles |
Dans ce roman, malgré le contexte tragique, il y a beaucoup d’humour, de cocasserie. Pensez-vous que le rire est nécessaire pour surmonter les plus grandes épreuves ?
Mathias Malzieu : « Souris puisque c’est grave » chantait Alain Chamfort. Je crois très fort au pouvoir magique du rire. Du rire et de la poésie. Tous deux me semblent fonctionner selon la même mécanique, ils mettent la réalité à distance tout en s’y confrontant. Ils opèrent une forme de redressement par la seule force douce de l’esprit. Le rire, et ses précieux satellites que sont l’auto-dérision et la satire, permettent de fabriquer les armes du résilient, cher au génial Boris Cyrulnik. Rire permet de sortir de son statut de victime, de rester soi-même ou du moins continuer à le devenir malgré l’épreuve. Rire permet de défier et se défier.
L’histoire de ce petit garçon confiné pendant plusieurs mois résonne de manière particulière depuis la crise sanitaire que nous connaissons, même si le contexte est différent. Cela a-t-il participé à l’écriture de ce livre ?
C’est un billard émotionnel à trois bandes. Raconter le confinement de mon père faisait écho aux onze semaines que j’ai passées à l’hôpital lors de ma greffe de moelle osseuse alors que la crise sanitaire m’a également projeté dans ce souvenir d’enfermement. C’est pendant cette hospitalisation que j’ai interrogé mon père sur ce moment si romanesque de sa vie. La traversée de la ligne de démarcation, la ferme, les aller-retour dans le bunker, le deuil. Cela nous permettait à l’époque de penser à autre chose que ma maladie. Puis j’ai dû laisser reposer ce livre longtemps. Ce texte est constitué d’une matière qui méritait le recul. C’est pendant notre confinement que j’ai fini par le reprendre. Un alignement des silences pour tout bien écouter, mixer les souvenirs de mon père, les recherches historiques et la part purement fictionnelle.
Le langage que vous employez est très poétique, à la fois simple comme celui d’un enfant et plein d’inventions très imagées. Comment l’avez-vous travaillé ?
Mon père avait quatre ans lorsqu’il a effectivement traversé la ligne de démarcation dans une charrette à foin après avoir perdu sa mère. Mais rapidement, j’ai eu envie qu’il parle à la première personne. Je voulais embarquer le lecteur avec « Mainou », au plus près de son ressenti. Le présent et la première personne m’offrent une dimension organique et une immédiateté. J’ai relu "Le Journal d’Anne Frank" qui en avait 13 et j’ai été impressionné par la maturité de son texte, j’ai également relu "La vie devant soi" de Romain Gary et "Extrêmement fort et incroyablement près" d’un de ses héritiers : J.S Foer. Ces voix d’enfant hardi, combatives et drôles, m’ont donné envie de fabriquer celle de Mainou. J’ai alors décidé qu’il écrirait une longue lettre à sa mère décédée, comme pour continuer de lui parler. Il écrirait en cachette, et ce serait un rendez-vous avec lui-même.
© photo : Daria Nelson
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