La mondialisation de l’économie - 2e édition revue et mise à jour (Broché)

Les ouvrages de la collection HISTEGE traitent du développement économique mondial de la fin du 19^e siècle à nos jours et de l'évolution des grands ensembles géo-économiques. Ils constituent, pour les Classes Préparatoires économiques et commerciales, des outils de travail précis (synthèses statistiques, chronologies, analyses problématiques) qui complètent leurs cours et les aident à maîtriser le programme. Les étudiants de Sciences économiques, Géographie et Histoire y trouveront une précieuse source d'information.

La mondialisation de l'économie apparaît comme une réalité irréversible, qui s'affirme de plus en plus en faisant des gagnants et des perdants, aussi bien entre les États qu'entre les sociétés. L'aggravation de l'écart entre pays riches et pays pauvres, l'accentuation des contrastes sociaux, au Nord comme au Sud sont préoccupants.
Après avoir analysé l'essor du commerce international et l'évolution des échanges, l'ouvrage s'intéresse au développement spectaculaire des flux financiers et des délocalisations, illustrant le rôle déterminant des grandes puissances occidentales - surtout des États-Unis - et des grandes firmes multinationales.
Cette seconde édition, remaniée et actualisée montre ensuite l'affirmation des oppositions à la mondialisation libérale : celle des altermondialistes celle des pays du Tiers-Monde, qui pour la première fois lors de la conférence de Cancun (septembre 2003) ont su former un front momentanément uni, face à la domination des pays développés.
Cette irruption des contestations traduit une grave lacune de la mondialisation que dénonce J. Stiglitz : « notre système est une gestion mondiale, sans gouvernement mondial ». En effet les progrès de la mondialisation n'ont pas été accompagnés de la mise en place d'un mécanisme de régulation permettant de maîtriser à l'échelle de la planète, l'interdépendance économique et politique. La question de la gouvernante mondiale se pose avec d'autant plus d'acuité que les institutions internationales - FMI, Banque mondiale, OMC, ONU - n'ont pas l'efficacité souhaitée.