La claire lumière du jour (Poche)

"Certains lieux qu'on a beaucoup aimés devraient nous être interdits pour toujours. Au premier chef, ceux qui nous ont vus naître et grandir. Dans la maison de Delhi, où elle revient respirer l'air du passé, Tara constate un peu plus à chaque séjour que la musique des souvenirs est rarement gaie, souvent mélancolique, parfois même funèbre. C'est qu'ici, dans la demeure aux jardins parfumés, sont restés Baba, le frère autiste de Tara, et Bim, leur sœur aînée, qui, après s'être occupée des parents et d'une tante, est aujourd'hui, comme il se doit, vieille fille. Une fois encore, l'heure est au règlement de comptes. Rien n'est plus faussement serein, plus trompeur que la claire lumière du jour, nous dit Anita Desai, tout au long de ce roman calme, cruel et splendide." Michel Grisolia L'Express