half the perfect world

Depuis qu'elle a surgi de nulle part en 1996, avec un premier disque « Dreamlands », éblouissant de poésie et de musicalité instinctive, Madeleine Peyroux est une énigme fascinante. « Half The Perfect World » reprend en quelque sorte les choses là où « Careless Love » les avait laissées. Toujours sous la direction de Larry Klein, toujours avec la même petite équipe de musiciens (renforcée par le claviériste Sam Yahel, le batteur Scott Amedola et au fil des plages par quelques invités prestigieux comme le saxophoniste Gary Foster ou encore le trompettiste Till Bronner). Madeleine Peyroux poursuit sa quête d'émotion pure. Alternant avec un grand sens de la dramaturgie, compositions originales, thèmes contemporains empruntés à Leonard Cohen (Blue Albert), Tom Waits, Fred Neil, Joni Mitchell (River), mais aussi reprises de standards surprenants signés Johnny Mercer, Chaplin (Smile) ou encore Serge Gainsbourg (La Javanaise), Madeleine Peyroux une fois de plus séduit.