Ballade des belles rebelles

Elle est entrée en chanson comme autrice-compositrice à la fin de l’époque folk par un tube radio (le piano cassé), des titres féministes (les Vrais hommes, Monsieur tout-le-monde) ou des portraits de gens humbles (Rue basse de Nanteuil, L’homme aux yeux tristes, l’Eclusière) ayant fait le bonheur des comédiennes en France en même temps que leur entrée dans les livres de classe en Europe du Nord (années 80). Elle passe alors avec son groupe féminin Sybil sur de petites et grandes scènes (premières parties à l’Olympia, au Théâtre d’Aubervilliers, Fête de l’Huma, etc.). Mais elle s’était intéressée auparavant à l’Histoire de son art en co-écrivant (sous le nom de Brunschwig) Cent ans de chanson française (Le Seuil, 1972, Points 1981) et en résumant sa thèse dans une exposition autour du monde (la Chanson française par ses racines, Dazibao/Intermedia, 1986).