Baïkonour (Grand format)

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] L’écriture est douce, captivante, les personnages sont attachants mais le schéma narratif manque d’originalité. D’en plus, si la psychologie des deux protagonistes, au passé cabossé, est intéressante à découvrir on peut regretter que certains personnages secondaires ne soient pas traités avec autant d'attention. A lire pour l’incroyable délicatesse avec laquelle sont tissés les sentiments et pour le talent de retranscription des émotions.

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Je n'ai pas réussi a m'imprégner de l'histoire. Il y a bien de la magie par l'écriture , le deuil , le chagrin , l'évidence d'une rencontre ... mais j'ai vite été lasse de tourner les pages ....Dommage car j'avais aimé son premier livre .

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] J'ai adoré ce livre. Il est captivant. Il se lit très vite, enfin j'ai tellement apprécié que je n'arrivait plus à m'arrêter...

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] J'ai beaucoup aimé ce livre : sa lecture est très fluide. L'histoire qui peut sembler banale révèle beaucoup sur les sentiments humains, la difficulté de se parler, la timidité ou la retenue pour se dire aux gens qu'on aime. Il m'a permis de découvrir quelques aspects de la vie de personnes, de situations qui me sont inconnus.

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Solaire, aérien, « Baïkonour » de Odile d’Oultremont est ce genre de roman fondant en bouche à l’instar d’une dragée. On est bien, installé au creux de cette lecture aux reflets d’Amélie Poulain. C’est une histoire douce et riche, pleine de brassées de fleurs symboliques toutes de senteurs vivifiantes. Malgré le thème qui aurait pu plisser subrepticement les draps littéraires. On aime la protagoniste principale Anka, jeune femme battante, altière, au regard vif, coiffeuse de profession. Le sombre ne ploie pas ses forces. Elle puise ces dernières dans les gestes altruistes qu’elle offre à Marcus, grutier tombé du haut du ciel. Miette de pain recueillie par Anka qui a assisté à cette chute d’Icare si emblématique. Des images heurtent sa mémoire. Le décès de son père si aimé en pleine mer. Projeté lui aussi dans un des quatre éléments, l’eau. Après l’air, reste pour Anka sa ténacité, terre noble (un autre élément), et une résilience en ailes de papillon. Elle s’octroie des visites à Marcus qu’elle ne connaît pas mais dont l’ombre s’est emparée de sa conscience. Les images de son père disparu, Marcus en proie à un comas ténébreux dont on ne sait s’il s’en réchappera. Une mère en déni, broyée de chagrin, qui fait des potages pour les marins, nourriture spirituelle. Anka cherche l’issue de secours. Ce roman généreux, glorieux est superbement bien écrit, ciselé et calme si calme qu’il en est reposant et nourricier. Mature, il est regain de vie. La septième vague allouée à la rédemption. On aime par-dessus tout les lames de fond, ce Baïkonour qui renaît des flots tel le Phénix dont Anka est le modèle. Les hôtes des pages rayonnent dans un filigrane altruiste, profondément humaniste. Cette histoire est une traversée sur un bateau Le Baïkonour. Parabolique, il est un parchemin qui indique les sillages d’un renouveau à bâtir en pleine mer, en pleine conscience. Le bouquet final d’un feu d’artifice des plus aboutis dont on espère la lumière en ode marine. Majeur, ce roman est dans la cour des grands. Mis au monde par les Editions de l’Observatoire qui nous prouvent une nouvelle fois leur haute qualité éditoriale.