[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Ce film est plus que bouleversant. A ne pas regarder lorsqu'on a pas le moral... Il présente toute la détresse humaine à deux pas du luxe de Disney. Les personnages sont attachant, Elly cette maman célibataire qui fait un mauvais choix pour s'en sortir, Bobby, le gérant du motel avec son côté protecteur sans parler de cette petite Monee qui m'a fait autant rire que pleurer

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] The Florida Project, c’est un cocktail euphorisant de couleurs hyper-saturées, de marginalité dépouillée et vagabonde, de récréation perpétuelle et turbulente, d’imaginaire tout-puissant… Bref, l’histoire ordinaire d’une misère américaine frénétique en mal de son « American Dream » mais rendue extraordinaire par sa force, son courage et sa fierté. Plantons le décor ! Un motel d’Orlando à deux pas du célèbre Disney World comme gigantesque terrain de jeu et forteresse féérique couleur pâtisserie, une mère-gamine (recouverte de tatouages) paumée, immature et défaillante (capable de prendre sa fille en photo devant un incendie ou encore de filmer une bagarre à l’iPhone) mais attentive, une petite fille effrontée à la tête d’une bande d’enfants déscolarisés désespérément seuls et livrés à eux-mêmes, pleins de vie, insaisissables, infatigables, malicieux et malpolis… MAIS IRRÉSISTIBLES ! Des personnages hauts en couleur (partageant des glaces avant de partager des joints), en quête continuelle d’amusement et de liberté mais jamais de sérieux car la vraie vie est ennuyeuse. Des garnements menés par la (si) jeune (mais déjà si grande) Brooklynn Kimberly Prince : solaire, lumineuse, irradiante et stupéfiante (capable de rendre une simple scène de bain solitaire incroyablement déchirante), face à Willem Dafoe, grandiose en manager soucieux, protecteur et bienveillant ! Une esthétique somptueuse faite de couleurs harmonieuses en adéquation avec la joie de vivre enfantine mais en rupture avec la réalité économique et sociale violente de la situation, de plans toujours intelligemment composés, du décor cinégénique d’un paradis-jouet en ruine à l’image de la vie de ces floridien(nes) invisibles, oubliés et écornés mais délurés, désireux de vivre aussi, un peu, le rêve factice et éphémère de l’ « Amérique de Mickey ». Le film de Sean Baker pousse magistralement l’euphorie jusqu’à l’overdose (signe annonciateur d’une tragédie crève-cœur irréversible) et amène un vent de fraicheur, un vent de couleurs novateur et nécessaire. Jamais moralisateur, jamais misérabiliste, il filme à hauteur d’enfants des héros laissés au bord de la route face à l’immensité du ciel, à l’entraide insatiable et à l’amour mutuel, viscéral et auto-destructeur. Une explosion de couleurs pour mieux camoufler la noirceur, un éternel trop-plein pour cacher un « incomblable » vide !

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Un magnifique film qui nous montre une facette peu reluisante des États-Unis. L'Amérique des précaires et de la débrouille. Les personnages sont très attachants notamment Moonee, petite fille de 6 ans. Les acteurs sont tous excellents et bouleversants de vérité. J'ai adoré ce film que je trouve émouvant et sincère. À noter la présence de bonus qui éclairent le spectateur sur ce qu'a voulu transmettre le réalisateur du film (making-of, entretiens avec le réalisateur Sean Baker et l'actrice Bria Vinaite) et le bêtisier. The Florida Project est un dvd que je recommande.

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Pour ma part, ce film ne m'a pas spécialement emballé dans sa globalité. Le vocabulaire employait par chacun des personnes devient lassant. Et l'histoire est trop répétitif a mon goût! Je m'attendais à un film beaucoup mieux. Ceci dit, le thème du film reste touchant. On ressent beaucoup d'amour entre la mère et la fille. Par conséquent, la fin est plutôt triste et me laisse indesire.