J'ai acheté ce cd il est super. Ma fille en est tres contente

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] J'ai beaucoup aimé l'album précédent de Soprano mais je suis un peu déçue par celui-ci, je n’apprécie que quelques morceaux..

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] N’étant habituellement pas un grand admirateur des chansons de Soprano mises à part « Hiro », « Roule », « Millionnaire », « Clown » ou « Cœurdonnier » qui pour moi figurent parmi les meilleures de son répertoire, j’étais curieux de découvrir ce nouvel album et de peut-être dénicher quelques pépites. Malheureusement, cet opus reste dans la lignée des précédents. On y retrouve à plusieurs reprises la voix criarde de Soprano qui m’est assez insupportable et qui reste le principal défaut et gâche un peu l’écoute. C’est dommage car on connaît l’honnêteté de Soprano et son talent d’interprétation qui touchent habituellement, mais qui sont plutôt en surface ici. J’ai l’impression que l’artiste souhaitait expérimenter de nouvelles sonorités et innover musicalement en sortant de sa zone de confort, mais hormis un potentiel sentiment nostalgique, le fait de surfer sur les années 80 me fait douter sur la légitimité de la chose. En effet, s’il reste fidèle à la musique urbaine en invitant de surcroît des rappeurs sur plusieurs titres, le mélange de toutes ces influences rend l’ensemble un peu bancal et ne crée aucune surprise chez l’auditeur. Un élément m’a toutefois plu : l’abondance des références cinématographiques populaires des années 80 en partie, qui forme une sorte de mise en abîme et nous plonge davantage dans l’univers visuel du voyage dans le temps : Soprano évoque « La boum », l’acteur « Bruce Lee », le « Roi lion » et « Forrest ». Ces éléments ont certainement dû inspirer le rappeur mais sont finalement sous-exploités. Même l’introduction laissait présager tout un univers spatial autour duquel les chansons auraient gravité, mais au final cet opus manque de cohérence et de personnalité. Je souligne cependant la générosité de Soprano qui propose une quinzaine de titres, la plupart teintés d’une positivité qui le caractérise et qu’on retrouve indéniablement au cours de cet album, mais l’ensemble est plutôt inégal et les chansons trop nombreuses, certaines selon moi inutiles et d’autres vraiment touchantes. Pourtant le début de l’album est réellement prometteur : l’introduction nous permet d’entrer dans le vif du sujet. S’ensuit « Près des étoiles », une belle revisite d’un titre de Gold sans se contenter de le copier, qui aborde le monde dans lequel on vit et l’optimiste qu’on peut trouver en toute chose. C’est clairement une invitation au voyage. « Dingue », héritier des titres « Le coach » et « Fresh Prince », est empli d’énergie. « Allez monte, dans le vaisseau y a du monde » scande le groupe de la chanson suivante. Celle-ci est ma première déception de l’album, malgré un refrain annonçant un voyage qui tarde à naître au fil de l’album. « Forrest » est à l’inverse mon coup de cœur, à la fois très personnel et directement lié au film du même nom. On poursuit avec « Bruce Lee », dont le parallèle entre le combat physique de l’acteur et le combat verbal du rappeur est intéressant. Mais je préfère Soprano dans des chansons plus mélodiques, comme par exemple « Bébé Love », la chanson suivante, un petit bijou dans lequel l’artiste se livre comme rarement. Mais l’émotion est de courte durée, on poursuit les montagnes russes avec « La boum ». Dans ce titre, Soprano crie un peu trop et m’empêche de ressentir quoi que ce soit. Heureusement, on découvre par la suite deux belles chansons d’amour et de tolérance aux textes magnifiques : « quand t’es tout près de moi je ressens ce ‘‘je ne sais quoi’’ » dans « Justine & Abdelkrim », et « mon amour, Africa, mon amour » dans « Racine », merveilleuse déclaration à l’allure biographique. Vient ensuite « Rappelle-moi » qui aurait pu être sympathique sans les cris de Soprano. « Mon silence » est un morceau banal, ni bon ni mauvais contrairement au titre suivant qui réunit tous les ingrédients qui réussissent au rappeur : la mélodie, l’énergie, l’universalité des textes : « faut beaucoup plus pour que le cœur ouvre ses portes […] car l’amour boxe sans les gants ». Pour le coup, il nous permet de visualiser aisément un voyage dans l’espace. « Le grand bleu », qui aurait pu être un superbe duo avec MC Solaar, n’a pas grand intérêt. Alors que les paroles sont très belles, j’ai trouvé que les interprètes manquaient pourtant de présence pour me faire vivre l’histoire qu’ils racontent. J’ai simplement senti chez Soprano le désir de partager un titre avec son idole. La pire chanson de l’album, « Planète Mars 2021 », ne déroge pas à la mode d’inviter Jul raconter sa vie en déblatérant. L’album se termine heureusement sur une bonne note, second coup de cœur et vibrant hommage au père de l’artiste, « Roi lion » : « Je porte ta crinière pour qu’ils s’en souviennent […] car les lions sont immortels ». Pour conclure, Soprano tourne en rond dans cet album avec lequel il aurait pu se transcender totalement, le clin d’œil à la musique festive des années 80 pouvant être développé plus en profondeur pour dépasser la simple référence.

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Un album magique avec des chansons émouvante et d'autres sur lesquelles ont a envie de danser. Adapté pour petit et grand, Sopano est un pur artiste qui délivre des messages avec son coeur et surtout sans être grotesque ce qui est rare aujourd'hui !!! On l' adore !!!