Berta Isla (Grand format)

Avis clients

Le produit a une évaluation de 3.6 sur 5 avec un nombre d'avis égal à 5

  • Plus récent
  • Plus pertinents
  • Note croissante
  • Note décroissante

Note globale du produit

Sélectionnez parmi les lignes ci-dessous pour filtrer les avis

  1. Barre de progression montrant que 20% des avis ont donné une note de undefined étoiles sur 5 1 avis avec une note de 5 étoiles, représentant 20% de toutes les évaluations
  2. Barre de progression montrant que 40% des avis ont donné une note de undefined étoiles sur 5 2 avis avec une note de 4 étoiles, représentant 40% de toutes les évaluations
  3. Barre de progression montrant que 20% des avis ont donné une note de undefined étoiles sur 5 1 avis avec une note de 3 étoiles, représentant 20% de toutes les évaluations
  4. Barre de progression montrant que 20% des avis ont donné une note de undefined étoiles sur 5 1 avis avec une note de 2 étoiles, représentant 20% de toutes les évaluations
  5. Barre de progression montrant que 0% des avis ont donné une note de undefined étoiles sur 5 Aucun avis avec une note de 1 étoile, représentant 0% de toutes les évaluations

0% des utilisateurs recommandent ce produit

Note moyenne du produit

Charte de rédaction et de modération

Générale

Le produit a une évaluation de 3.6 sur 5 avec un nombre d'avis égal à 5

3.6/5

Le produit a une évaluation de 5 sur 5

gdelectrice34

Date de publication: 21/12/2019

image qui représente l'origine du commentaire

Publié à l'origine sur
La Communauté Espace Culturel

Émouvant - Passionnant - Captivant

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Le dernier roman de Javier Marías est un véritable chef d'œuvre. "Berta Isla", qui est également le nom de l'héroïne, nous immerge dans l'intimité d'un couple miné par un secret. L'histoire débute à Madrid à la fin des années soixante, alors que les deux héros sont encore adolescents. Le promis de Berta Isla, Tomás part ensuite faire ses études à Oxford et devient un espion qui effectue régulièrement des missions pour le service de sécurité MI5 (Military Intelligence, section 5, service du contre-espionnage) et pour le MI6 (Military Intelligence, section 6, service de renseignements extérieurs). Il ne peut pas révéler le lieu et la nature de ses missions à Berta. Ce roman raconte donc l'attente d'une femme qui se sent délaissée et a le sentiment de ne plus vraiment connaître son mari. Ce roman évoque également le sentiment de perte d'identité de Tomás, qui au gré des missions et de ses périodes de "disparition", ne sait plus qui il est vraiment. Malgré les doutes de Berta sur son mari, leur amour persiste et le couple aura deux enfants. J'ai trouvé ce roman passionnant malgré sa longueur (presque 600 pages). J'ai vraiment apprécié l'écriture magnifique de l'auteur. Les phrases sont certes longues, mais en même temps magnifiques et tourbillonnantes. Il faut également saluer le travail de la traductrice Marie-Odile Fortier-Masek.

Cet avis vous a-t'il été utile ? 
(0)
(0)

Le produit a une évaluation de 2 sur 5

andalousie

Date de publication: 19/12/2019

image qui représente l'origine du commentaire

Publié à l'origine sur
La Communauté Espace Culturel

Trop long

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] C'est l'histoire d'un James Bond qui est contraint de se séparer de sa famille au fur et à mesure de ces missions. J'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout, les phrases sont interminables et trop travaillées à mon gout. Trop de longueur. Merci de m'avoir donner l'occasion de lire ce livre mais il n'est pas pour moi.

Cet avis vous a-t'il été utile ? 
(0)
(0)

Le produit a une évaluation de 4 sur 5

fleurderocaille

Date de publication: 12/12/2019

image qui représente l'origine du commentaire

Publié à l'origine sur
La Communauté Espace Culturel

Captivant

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Ils sont jeunes et s'aiment depuis le lycée lorsque Berta Isla, madrilène pure souche, épouse Tomas, hispano-britannique. Rapidement, la jeune femme découvre que son mari n'est absolument pas celui qu'elle croyait. Celui-ci, pris dans un engrenage qui lui échappe totalement, est contraint de devenir agent secret britannique. Pour ses missions clandestines, il s'absente parfois durant de longues périodes sans jamais donner d'explications ni même être joignable. Au-delà de l'absence, la vie du couple sera faite de silence et de mensonges. Un jour, Tomas disparaît et est tenu pour mort durant plus de douze ans. C'est un roman complexe et passionnant, à la fois réaliste et intense, dont la construction tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. L'histoire se met en place lentement. J'ai été captivée par le destin bouleversant de ces deux personnages hors norme. Avec un grand sens du détail, l'auteur brosse le portrait d'une femme dont les questions restent sans réponse et qui souffre de ne rien connaître de la vie de son époux dont elle sera pourtant le seul véritable socle. Je remercie la Communauté Espace Culturel E. Leclerc de m'avoir permis de découvrir à travers ce roman un auteur espagnol contemporain que je ne connaissais pas et dont j'ai maintenant envie d'explorer toute la bibliographie.

Cet avis vous a-t'il été utile ? 
(0)
(0)

Le produit a une évaluation de 3 sur 5

AnneVacquant

Date de publication: 11/12/2019

image qui représente l'origine du commentaire

Publié à l'origine sur
La Communauté Espace Culturel

Réaliste

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] Javier Mariás, Berta Isla, NRF, Gallimard, 587 p Le récit commence avec Berta et passe du « elle » au « je ». Il alterne ensuite avec Tomás (Thomas / Tom) et passe de la même manière du « il » au « je ». Ainsi, le roman entrelace la vie et la voix de la femme avec ses multiples interrogations, frustrations, conjectures et fantasmes, et celles de son mari avec les conséquences de son choix. La longue mise en place raconte la jeunesse des deux protagonistes dans une période chargée historiquement : en Espagne, c’est la fin de l’ère franquiste et en France, c’est la révolte des étudiants, Berta a 18 ans en 1969 (Tomás est légèrement plus âgé). Ils profitent d’une liberté sexuelle à la mode, dans un pays où la dictature a fait régner une justice aléatoire ou commanditée. Ces deux facteurs vont se refermer comme un piège sur Tomás. Au début, les phrases sont longues et ralentissent la lecture, retiennent l’impatience et retardent les événements (elles deviennent plus courtes ensuite). L’écrivain espagnol fait référence à Faulkner dont les phrases « s’étiraient sur des kilomètres » (p 434). Lequel aurait répondu qu’il n’était « jamais sûr d’être encore en vie pour commencer la suivante ». Berta dit qu’il en allait de même pour elle et qu’elle « avait peur de mourir ou, plutôt (…) de tuer Tomás ». Javier Mariás s’associe-t-il donc à Faulkner ? Quoi qu’il en soit, il faut attendre la page 195 pour que « l’incident » survienne et déclenche la prise de conscience de Berta. Jusque-là, elle vit dans l’île (en effet) qu’elle a circonscrite dès son adolescence, ignorant la vie réelle de son mari. Les menaces des Kindelán la pousse à demander des explications qu’elle n’obtient que partiellement. Tomás ne lui dira jamais qu’il a été l’objet d’une manipulation (meurtre de Janet) qui l’a forcé à devenir « personne », seule façon de devenir « Quelqu’un », afin de se tirer de ce mauvais pas. Commencent alors une vie et un temps parallèles, une moitié de vie pour une Pénélope qui attend son Ulysse. La mise en place patiente et les phrases travaillées s’accompagnent tout au long du roman d’expressions récurrentes. Des images telles que « banni de l’univers », « le gosier de la mer », « l’air mort » (et quelques autres) reviennent périodiquement. Elles forment un réseau de leitmotiv lancinant qui enferme le récit dans une boucle funeste, en quelque sorte, sans échappatoire. Ces citations proviennent principalement de T. S. Eliot mais il y a de nombreuses références à des écrivains qui viennent étayer les réflexions de l’auteur érudit sur les thèmes qu’il développe. Ce n’est un roman d’espionnage mais un roman sur l’espionnage, ou plutôt sur les effets sur le couple d’un engagement tel que l’espionnage. La définition de l’homme selon laquelle l’agent secret est une sentinelle œuvrant pour la sécurité du pays s’affronte à la celle de la femme qui pense que cette version n’est qu’un boniment pseudo-patriotique. Le couple est en suspens, face au secret. Quant au concept selon lequel on peut choisir sa vie, l’auteur le décrit comme une notion moderne et subjective : en ne se rebellant pas contre la vie qu’on lui a imposée, l’homme l’a finalement acceptée (et appréciée par moments, selon ses aveux). « Ainsi en va-t-il de ces vies qui, (…) se contentent d’exister et d’attendre ». J’ajouterai pour finir que pour Tomás, il convient d’attendre pour exister.

Cet avis vous a-t'il été utile ? 
(0)
(0)

Le produit a une évaluation de 4 sur 5

fdiener

Date de publication: 09/12/2019

image qui représente l'origine du commentaire

Publié à l'origine sur
La Communauté Espace Culturel

Étonnant

[Cet avis a été recueilli en réponse à une offre.] La trahison est au cœur de ce nouveau roman de Javier Marias, comme un couperet suspendu au-dessus du couple iconoclaste que forment Tomas Nevinson, hispano-britannique subitement téléporté dans la bien trop circonscrite pour lui peau d’un agent secret, et Berta Isla. Et c’est la voix de l’héroïne qui rythmera cette vie foisonnante, opaque et obscure que poursuit dans le secret son mari. L’écriture est complexe et le lecteur naviguera à vue dans les eaux troubles de ces non-dits qui alimentent la destinée de ces amants de toujours, entre sentiment de trahison et certitude des sentiments. Un roman à la fois dense et absurde.

Cet avis vous a-t'il été utile ? 
(0)
(0)